Première maison passive certifiée Passivhauss

Ingénierie en construction et rénovation passive

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Première maison passive certifiée Passivhauss

Première maison passive certifiée Passivhauss

4 juil. 2019

Douarnenez (Finistère, 29) MR ET MME G. — Ouest France, le 18 novembre 2015

Un sèche-serviette suffit à chauffer leur maison !

 

À Tréboul, la maison de la famille Guillou est la première certifiée Passivhauss dans le Finistère. Ce label allemand exigeant est synonyme de performance énergétique et de grand confort.

Les origines du projet

La maman, Cathy, est professeur des écoles à Quimper. Le papa, Nicolas, ingénieur électronicien chez Éolane, à Lannugat. « Nous avons d'abord rénové un appartement nous-mêmes, raconte Nicolas. Sans être satisfaits, car il y faisait toujours froid ! »

Il y a une dizaine d'années, « avant notre premier enfant, j'ai eu une prise de conscience écolo, se souvient-il. Et la notion de développement durable est alors devenue incontournable. » Démarrée en septembre 2014, la construction de leur maison passive de 130 m2 s'est achevée en avril.

Les acteurs du projet

Sept mois de construction, c'est peu. Mais, ils ont fait suite à un an d'études et de conseils de l'architecte Pierre-Édern Brulé et de l'ingénieur thermicien Guillaume Tobie.

 

Leur « bébé » est une maison à ossature bois, sur deux niveaux, composée d'un salon séjour, une cuisine, quatre chambres, deux salles de bain et un bureau. Résolument contemporaine, la maison est orientée sud/sud-est.

 

« La première, dans le département, certifiée Passivhaus, à l'instar d'une douzaine d'autres en Bretagne, se félicite Guillaume Tobie. Le label allemand est intraitable, une demande sur deux n'aboutit pas. »

 

La maison passive

« Les trois règles sont le confort thermique, l'hygiène de l'air et la pérennité du bâtiment », prévient l'ingénieur. Pour cela, les techniciens ont mis en oeuvre une isolation soignée en ouate de cellulose (murs extérieurs et toiture) et en polyuréthane (plancher bas sur vide-sanitaire), ainsi qu'une ventilation mécanique contrôlée (VMC) double-flux. Celle-ci assure l'entier renouvellement de l'air toutes les trois heures et un échangeur permet de réchauffer l'air neuf insufflé dans le logement, en récupérant la chaleur de l'air vicié extrait. CQFD.

 

Châssis et fenêtres en triple vitrage sont également isolés, et la construction est garantie sans ponts thermiques, ces zones de faiblesse à l'origine de la condensation et des pertes de chaleur.

 

C'est tellement efficace, que les besoins de chauffage de la maison sont très faibles : 1 500 W. « Comptez 180 € en tout-électrique, à l'année, pour 100 m2 », assure le thermicien. En fait, 70 % de la chaleur provient des occupants eux-mêmes : « C'est un véritable cocon. »

 

Des brise-soleil orientables (BSO) sont même indispensables « au confort d'été ». Le reste de l'année, un chauffage de type sèche-serviette suffit pour toute la maison. Le poêle à bois n'est là que pour le plaisir de la flambée et... pour satisfaire la norme RT2012, qui impose un système de chauffage équipé d'une régulation !

 

Coût de la construction : 2 100 €/m2 TTC, hors terrain, garage, terrasse, portail et études (rajouter environ 10 % d'honoraires).

 

Découvrir le projet

 

 


 

Publié le 16 novembre 2015
© Gaël HAUTEMULLE - Ouest France https://www.ouest-france.fr/bretagne/douarnenez-29100/un-seche-serviette-suffit-chauffer-leur-maison-3847342

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